Corée du sud, impressions générales

Un pays facile à voyager :

A Séoul, dès l’arrivée à l’aéroport, on est accueilli par un office du tourisme avec des documents multilingues portant sur toute la Corée du sud. Ils proposent une application de tourisme gratuite et sans pub (et un porte monnaie cadeau à la clé si vous la téléchargez). Un numéro de téléphone (gratuit depuis l’application) est à disposition 7j/7 24h/24 pour tout problème rencontré en tant que touriste (arnaque, problème de traduction…).

Transport :

Une carte magnétique nommée « touristic card » qui coûte environ 2€ permet de payer dans tous les transports urbains de toutes les villes de le Corée ! Du métro à Séoul au bus à Gochang, Jeju, Busan, Yesuo… C’est tout sur la même carte. Elle permet aussi une réduction de quelques centimes à chaque trajet par rapport au coût du billet et une prise en compte des correspondances avec réductions à la clé. Elle se recharge très facilement dans toutes les supérettes. La place du vélo nous a un peu déçue, ils sont très nombreux en vélo mais circulent sur le trottoir car il n’y a pas de pistes cyclables.

 

Argent :

Pour changer de l’argent, il suffit d’aller dans les banques. La plupart des magasins acceptent la carte. Le coût de la vie est un peu plus bas qu’en France (certains repas au restaurant pour 4€, auberges de jeunesses à 9€, campings gratuits sur Jeju, les bus entre les villes sont très économiques), seuls les produits de supermarché sont assez chers, il vaut mieux trouver les marchés pour s’acheter des fruits et légumes.

Internet :

A moins d’être accro à internet, pas besoin d’acheter un forfait data local, il y a des wifi publiques un peu partout qui fonctionnent très bien. On en retrouve dans tous les lieux touristiques (des palais au parc national).

Langue :

Certains coréens ne parlent pas anglais et le coréens est une langue difficile pour l’oreille française. Globalement comme partout, les jeunes se débrouillent un minimum en anglais et sinon l’application de traduction évite la plupart des quiproquo.

Peuple :

Les coréens sont polis, accueillant mais très travailleurs. Ce qui rend le couchsurfing délicat en dehors des week-end. ils sont presque en permanence en train de travailler, les étudiants sur leurs cours, les enfants sur leurs devoirs, les adultes à leurs postes. L’avantage c’est que certains magasins sont ouverts en permanence, les services sont ouverts tard (poste, restaurants), l’inconvénient c’est qu’ils ont peu de place pour les loisirs et l’imprévu dans leur routine. Donc pas évident de faire des rencontres. Leur journée est tellement prise que les étudiants se retrouvent à jouer au basket vers 23h-minuit en semaine… Globalement, selon ce qu’on nous a dit, les coréens ont une impression de retard économique sur le monde et pensent qu’il faut qu’ils se donnent à fond pour le rattraper (en fait selon le FMI en 2017, en terme de PIB/habitant, il sont classé 32/192, la France est 29ème et en terme d’Indice de Développement Humain en 2015, ils sont à 0,901 et la France à 0.897 (donc la France fait un peu moins bien)). Ils aiment les gestes rapides et avoir l’air occupés et efficaces.

Équipements :

Tout est très propre. Tout. Il y a des toilettes publiques et gratuites partout avec de la musique souvent. Il y a des salles de nurserie super équipées, des salles de maquillage.

Sécurité :

Les coréens sont des accros de la sécurité. Il y a des extincteurs, des défibrillateurs, des lampes de secours partout. Des gilets de sauvetages dès qu’il y a une étendue d’eau, des masques à gaz dans le métro et même un mannequin pour apprendre à faire des massages cardiaques dans le port de Jeju !

 

DSA et lampes de sécurité

 

Jeux :

Les coréens adorent les jeux à pinces où l’on peut gagner des peluches, on peut en trouver des salles entières ouvertes 24h/24 ou d’autres disponibles dans la rue.

Conclusion :

La Corée du sud est un super pays avec un beau patrimoine bien que diminué par les nombreuses guerres qu’elle a subi. Il est très facile, agréable et plutôt bon marché d’y voyager. Les habitants y sont accueillant et le tourisme encore peu développé. Nous le recommanderions a tous ceux qui ‘ont pas peur de manger épicé. Pour l’instant le pays reste assez peu touristique pour les européens, on n’est pas sûrs que ça va durer…

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Russie, impressions générales

Nous avons tous les deux été surpris par le Russie. Nous nous attendions à des barres d’immeuble grises post communistes, un fort taux d’alcoolisme, potentiellement des vols.

En fait, les russes que nous avons rencontré ont pour la plupart très motivés pour aider. Les jeunes parlent anglais et les moins jeunes vont chercher quelqu’un qui parle anglais pour nous comprendre. Peu d’alcoolisme ou de misère visible.

Le pays dégage une grande impression de sécurité, les russes laissent leur portable à charger sans surveillance, personne ne vérifie combien on paye avant qu’on sorte d’un restaurant. Même la nuit des commerces sont ouverts 24h sur 24 et dans les gares (ouvertes elles aussi 24h sur 24), on retrouvent beaucoup de personnel jours comme nuits. Il y a cependant des contrôles un peu partout : gares, musées, institutions. Mais les policiers qui les effectuent sont très détendus et patients donc on ne se sent pas agressés en permanence.

Niveau nourriture, beaucoup de choix végétariens (surtout que nous étions en période de carême). Des plats peu gras et peu sucrés, de bonnes pâtisseries aux fruits (pommes surtout, myrtilles parfois).

 

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Les bâtiments anciens sont très bien préservés et c’est plus l’image de la Russie des tsars que de la Russie post soviétique que nous avons vue.

Le seul point négatif c’est l’administratif. Le visa nous avait déjà coûté 200€ mais une fois à l’intérieur ce n’est pas fini. A l’entrée on reçoit une carte d’émigration qu’il ne faut absolument pas perdre. Ensuite il faut se faire enregistrer (registration) par les hôtels dans les villes où l’on passe. Personne ne sait où ni après combien de temps dans un endroit. Ce que nous avions trouvé sur internet était faux selon une travailleuse des services d’immigration. Selon elle, pour un séjour de plus de 7 jours en Russie il faut s’enregistrer partout où l’on va (environ 400 roubles la nuit…). Il faut que ce soit fait absolument pas l’hébergeur. Certaines auberges de jeunesse le font sans difficultés, d’autres ne savent même pas ce que c’est. C’est quand même contraignant, soit ils utilisent un logiciel payant, soit ils doivent aller aux bons horaires au bureau de poste faire la queue pour ça… On nous avait prédit selon les personnes soit une amende à la sortie du territoire, une suspension de visa ou une garde à vue si nous n’avions pas la bonne registration. Nous étions tellement perdus que nous avons été à l’ambassade pour leur demander, on nous a répondu que eux même ne savaient pas vraiment mais conseillaient de s’enregistrer partout. En fait, nous n’avons pas pu nous enregistrer partout mais à la sortie du territoire, on ne nous a rien demandé. Les avaient-ils sous forme informatique ? Nous n’avons pas cherché à le savoir et nous sommes partis sans demander notre reste.

Nous avons dépensé un budget d’environ 900€ chacun pour le mois dont 200€ de visa. Nous n’avons pas pu faire de couchsurfing pour des raisons administratives (la fameuse registration).

En conclusion, pays immense qui aurait mérité qu’on y reste plus de temps, visa de 1 mois pour un pays continent et un cinquième de notre budget dans ce visa…